Tumulte

C comme claque, C comme Cuba. Tout commence par un premier voyage – du genre décapant – en immersion dans la banlieue de la Havane.

Archipel hors du temps, où tout vibre au rythme de la clave, des bruits très particuliers enveloppent la perle des Caraïbes.
La musique et la danse sont partout : son, rumba, charanga, timba, tambours bata… la proximité entre les musiciens, les habitants, ou les voyageurs est palpable. Culture du partage et du vivre ensemble – tout est lié – le terme de musique populaire prend alors tout son sens.

De la cérémonie de transe aux tourbillons noctambules, ce voyage quasi initiatique entre en résonance avec l’univers de « Bigre ! », et marque l’émergence d’un réel amour pour les musiques de l’île, et leurs polyrythmies d’une richesse infinie.

Après un second voyage décisif, le répertoire s’impose de lui-même. Véritable invitation à la danse, la musique de Félicien Bouchot et ses 20 acolytes, rend un hommage passionné (et chanté en français) aux sonorités afro-cubaines, sans rien renier de ce qui a fait le son du big band « Bigre! ».